Mon manifeste

Je l’ai déjà partagé sur les réseaux sociaux, mais comme certains d’entre vous me lisent uniquement ici, je tenais à vous le transmettre également. Ce manifeste mûrit en moi depuis longtemps, nourrissant un positionnement plus engagé. L’écrire m’a permis d’y voir plus clair : c’est comme si les choses s’étaient posées, me donnant une ligne directrice forte dans mes prises de parole, comme dans cette newsletter, mais aussi dans mes accompagnements.

« Je ne parlerai plus de santé sans parler d’environnement, ni de société.

Quand j’ai fait mes études de pharmacie, j’ai appris le corps humain découpé en morceaux : un organe, une pathologie, un traitement.
Rien n’était relié. Ni l’humain dans sa globalité, ni son environnement.

Puis la naturopathie m’a ouvert à une autre vision. Plus holistique et naturelle. Mais là encore, il manquait quelque chose : les enjeux environnementaux et systémiques.

On ne tombe pas malade par hasard :

La pollution et les perturbateurs endocriniens influencent nos hormones.

L’agriculture intensive appauvrit nos aliments et notre microbiote.

La nourriture ultra-transformée explose les cas de diabète et d’inflammations chroniques.

Le stress chronique et la pression sociale épuisent nos systèmes nerveux.

L’isolement et les inégalités de plus en plus criantes fragilisent le bien-être mental.

Et ce ne sont que des exemples parmi tant d’autres...

Tous les problèmes de santé sont des problèmes environnementaux et/ou sociétaux.
Alors je ne parlerai plus de santé sans parler d’écologie.
Sans parler du monde dans lequel on évolue.
Je ne crois plus aux « tips » santé.
Je crois aux prises de conscience.
Aux changements de normes sociétales.
À un modèle de santé qui ne dissocie plus l’individu de son écosystème.
Parce qu’on ne peut pas être en bonne santé sur une planète malade.
Ni dans une société qui nous rend malades. »

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